Nature et souveraineté
La modernité nous présente un homme
réduit à la dimension d’un sujet devant
une nature ravalée au rang d’objet.
Il faut sans doute remonter à la fondation
de la culture occidentale pour repérer les
premiers pas d’un homme qui repousse la
nature pour mieux s’élancer à sa conquête
et la dominer.
La souveraineté a divisé la terre en
communautés politiques et elle nous
apparaît surtout comme une affaire
humaine. Les hommes s’imaginent passer
des contrats entre eux ; ils s’arrogent
tous les droits et ils laissent le monde à
l’extérieur du projet politique ou avec le
statut d’objet.
Les scientifiques affirment aujourd’hui que
nous sommes entrés dans une nouvelle
période géologique : l’Anthropocène.